Beaucoup de choses à faire = moins de posts, dure équation de la blogo!
Mais je tenais quand même à vous montrer cet édito, dont j'ai adoré...heu, tout en fait. La model (Angela Lidvall), les cadrages bizarres, les vêtements, les photos pleines d'ombres, les accessoires, le mélange couleur/noir et blanc, les coiffures de dingue, le make up "vrai", les différents formats d'images. Tout, je vous dis!
Quand j'ai choisi de porter cette robe très Petite maison dans la prairie avec mes bottes, en plus de penser qu'il ne me manquait plus que deux tresses et une bonne petite gamelle dans un champs, je me suis dit "Ha! Quel éclair de génie! Ainsi déjoue-je le plan météorologique ET machiavélique de ce mois d'avril : mes bottes pour les matins et soirs dangereusement frisquets, ma robe pour les milieux de journée carrément caniculaires !"
Mais, et comme à chaque fois que je suis persuadée de faire preuve d'une logique implacable, il s'est passé exactement l'inverse de ce que j'avais prévu : j'ai eu très froid les matin et soir, et j'ai cru mourir de chaud la journée.
Bref, je vous déconseille vivement cette tenue. Et oui, c'était important de le dire.
Robe / Dress : H&M
Bottes / Boots : Maje
Sac / Bag : ???
Ingalls Style
When I chose to wear this very Little House-like dress with my boots, I not only thought that I should do two plaits with my hair and fall falt in a field, but also : "Ha! What a genius I am! Wearing this I can foil the Machiavellian meteorological plan of this sly April : my boots for dangerously chilly mornings and evenings, my dress for scorching middays!"
But, as always when I am certain to follow an implacable logical, the exaclty opposite happens: I was very cold on the morning and evening, but I was roasting on midday.
In short, I advise you against this oufit. And yes, telling you that is important.
Le noir, le rouge et le blanc, ça va super bien ensemble mais je ne peux pas m'empêcher, quand je porte ces trois couleurs, de me sentir déguisée en une groupie des White Stripes. Du coup, j'évite, ce qui est quand même un peu crétin.
Dans le même délire paranoïco-chromatique, je ne porte JAMAIS du bleu/blanc/rouge. La Coupe du Monde 98 a banni à tout jamais cette association de mon dressing!
Top : Zara
Jean : Levi's
Collier / Necklace : Vintage
Bracelet Noeud / Bow Bracelet : Modcloth
Bottes / Boots : Ash
Sac / Bag : Minelli
Black, red and white go really well together, but when I'm wearing this association I feel like I'm some groupie of the White Stripes! So I avoid to do so, which is still a bit idiot.
In the same paranoico-chromatic delirium, I NEVER wear blue/white/red. The FIFA World Cup of 98, when France won, made this impossible! I'm working on that.
Je suis une grande lectrice, et dès le début je voulais que ce blog soit aussi un espace pour partager mes coups de coeurs. Pas de bol, je venais de commencer Les Frères Karamasov. Cette fratrie légèrement fêlée et très expansive m'a occupée quelques temps et puis, franchement, quelle critique j'aurais pu en faire? J'ai ensuite enchaîné sur des bouquins qui n'ont pas vraiment rocké my world...jusqu'à Sur la plage de Chesil, de Ian McEwan, un auteur que je ne connaissais pas.
À peine cent cinquante pages, mais tant de vérité et de profondeur, d'amour et de frustrations! Au cours de leur nuit de noces, au début des années 1960, un jeune couple se heurte à la difficulté d'unir également leurs corps. La bienséance les empêche de parler de leurs envies, leurs appréhensions, leurs traumatismes. Ils s'aiment, et comme chez tous les amants, leurs mondes respectifs sont fondamentalement étrangers sur bien des points, comme sur celui du genre : l'un est homme et l'autre femme. Mais comment se comprendre, si l'on ne se parle pas? Malgré le fait qu'un vent de liberté commence à souffler sur la jeunesse, pudeur et retenue excessives perdurent....Bien que désormais la question de la sexualité et du respect de ses désirs soit posée. Jusqu'où ira leur incompréhension? Leur déception?
Certes, ce roman met un peu mal à l'aise. Mais le va-et-vient intelligent des deux points de vue, l'écriture directe et néanmoins subtile, les descriptions magnifiques de la nature et ces vies qui bifurquent en une soirée nous emportent, nous émeuvent, nous changent. Et, point non négligeable, c'est TRÈS BIEN traduit!
La première phrase :"Ils étaient jeunes, instruits, tous deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible..."
I'm sorry, I don't have enough time to translate everyhting. I recommend you to read On Chesil Beach, by Ian McEwan, a wonderful and well-written book about how two lovers on their honey moon on 1962 confront themselves and their love to their untold desires and fears. How bad can be their lack of understanding? How a few hours of disappointment can make two lives change?
Il y a quelques jours, j'ai été taguée par la talentueuse Caroline pour jouer au jeu des sept révélations. Sans transition, révélons, révélons!
1. La VRAIE révélation
Par vraie, j'entends celle qui vous renseignera le plus sur ma vie ô combien passionnante :
Je suis étudiante en philosophie. Là, c'est dit.
2. La révélation meuf
En plus d'être une dingue de la sape, je suis aussi ce que nous autres les blogophiles appelons une beautysta. Les rouges à lèvres, les vernis, les poudres... La suite en image!
Et c'est sans compter les crèmes, huiles et autres masques...
3. La vérité sur ma naissance
On ne dirait pas, comme ça, mais je ne suis pas une Parisienne pure souche. Non non non! Je suis née à Toulouse, et j'y ai vécu jusqu'à mes 15 ans. Toulouse sous le soleil, c'est le bleu du ciel, le vert des grands arbres et le rose des briques, et c'est assez beau pour avoir enfanté Claude Nougaro.
Conséquence de cette éducation dans le Sud : en hiver, j'hiberne.
4. La révélation qui va en choquer plus d'une
Je DÉTESTE les cupcakes. Non seulement je n'ai jamais trouvé ça bon, mais en plus je commence à faire une overdose du petit gâteau trop mignon et tout rose avec des paillettes et des coeurs partout.
5. Révélation culinaire n°2
Je ne sais pas cuisiner. Pas du tout du tout. Même la cuisson des pâtes me pose problème. Avec moi, ça ne marche pas, jamais, comme si une mauvaise fée s'était penchée sur mon berceau pour me jeter une malédiction "Toi et la cuisine, ça fera 46" (oui non je ne suis pas excellente en calcul non plus).
6. La révélation de la honte
Je suis amoureuse du Roi Louis. No comment.
7. La révélation qui coûte un bras
Je ne suis pas très voyageuse, surtout parce que je suis peureuse, j'avoue. Et aussi parce que je n'arrive JAMAIS à mettre un peu d'argent de côté. Mais, si je devais partir quelque part, ça serait à Los Angeles. Cette ville m'appelle, m'intrigue, me touche, et je pense que mon amour pour la série Californication y est pour beaucoup.
J'espère que cette exhibition de moi-même vous a plu!
Bon, aujourd'hui, un peu de parlotte. En même temps je n'ai pas trop le choix : je me suis fait retirer mes dents de sagesse et je doute qu'un look tendance hamster vous botte vraiment!
Les 20 premières années de ma vie peuvent, hélas, très facilement se décomposer ainsi :
1. Jusqu'à 10 ans, impossible de me faire porter autre chose qu'une jupe (ou robe, rose et pailletée si possible)
2. Pendant mon adolescence, impossible de me faire porter autre chose qu'un pantalon ( large et recouvert de badges si possible)
Bref, mon régime modesque a commencé à s'équilibrer vers ma majorité, si tant est que mon apparence ait eu quelque chose de modesque avant.
Mais en ce moment, ô drame, cet équilibre est hautement menacé! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais en ce qui me concerne les tendances du moment ne me donnent envie de porter que des pantalons. Jean retroussé, chino, sarouel, flare ; bleu, rouge, vert, imprimé... Â côté de toutes ces possibilités (+ confort!), la jupe me paraît bien palotte!
Pour lutter contre cet appauvrissement de la fringodiversité, voilà quelques inspirations jupe.
Les Mâdâme :
The Sartorialist; Mango
Les colorées :
Stockholmstreestyle; The Sartorialist
Les longues :
The Sartorialist
Bon, ça va, on devrait pouvoir survivre!!
Today, let's talk. The truth is I have no choice : I had tooth surgery and I'm not sure you'd be into a hamster-like look!
The first 20 years of my life can be broken down into two stages: 1. Until 10, I wore ONLY skirts (or dress, and pink and glittery if possible) 2. During my adolescence, I wore ONLY trousers (big and badges covered if possible) Anyway, my fashionable habitus started to be balanced about my majority, if there is indeed anything fashionable about my look before that. But right no, this balance is threatened! I don't know what you think, but as for me trends make me want to wear only trousers. Rollep up jeans, chino, harem pants, falre ; blue, red, green, patterns... Against all theses promises (+ comfort!), skirt seems really peaky!
In order to fight againt this clothodiversity loss, I found some skirt inspirations. Okay, I think we can survive this!
Un petit look simplissime...Et pourtant qui ne passe pas inaperçu! Quand on aime la mode, de nos jours rien ne nous paraît plus normal qu'un chino vert pomme. Mais vu le nombre de regards mi-amusés, mi-interloqués que j'ai récoltés, ça ne doit pas être si commun!
Top : Maje
Veste / Jacket : H&M
Pantalon / Trousers : Zara
Chaussures / Shoes : Kookaï
A matter of perspective
This outfit is more than simple...And yet it did'nt go unnoticed! When you love fashion nowadays, nothing seems more casual than "chino" and pea green trousers. But considering the many half amused, half aback looks I gleaned, they must not be so common!