En faisant, comme chaque année (…bon, O.K., comme chaque trimestre) le grand tri parmi le tas informe et particulièrement imposant de chaussures qui me tient lieu de « dressing shoes », je suis retombée sur ma première paire de talons.
C’est un peu notre madeleine de Proust, à moi et à beaucoup d’autres godassophiles. Nous sommes d’ailleurs nombreuses à avoir conservé ce premier gage de notre féminité, qui nous a fait répéter environ 3 627 fois, ce printemps de nos 16 ans, « il faut souffrir pour être belle, il faut souffrir pour être belle, il faut…».
Depuis, on a pris du galon, les pansements anti-ampoule sont devenus nos meilleurs amis, on serait presque à l’aise dans des escarpins cheap et on tente même 12 cm les grands soirs. Alors quand on retrouve cette première paire, dont la tige ne dépasse généralement pas les 3 cm, souvent rose ou vernie, on ne peut s’empêcher, nostalgiques, de les réessayer. Voire même de passer une journée avec* !
C’est un peu notre madeleine de Proust, à moi et à beaucoup d’autres godassophiles. Nous sommes d’ailleurs nombreuses à avoir conservé ce premier gage de notre féminité, qui nous a fait répéter environ 3 627 fois, ce printemps de nos 16 ans, « il faut souffrir pour être belle, il faut souffrir pour être belle, il faut…».
Depuis, on a pris du galon, les pansements anti-ampoule sont devenus nos meilleurs amis, on serait presque à l’aise dans des escarpins cheap et on tente même 12 cm les grands soirs. Alors quand on retrouve cette première paire, dont la tige ne dépasse généralement pas les 3 cm, souvent rose ou vernie, on ne peut s’empêcher, nostalgiques, de les réessayer. Voire même de passer une journée avec* !
* Attention, ceci n’est envisageable que si votre sens du ridicule n’est pas trop développé, ou si, plus rare, vous aviez déjà bon goût au plus fort de votre adolescence.
Top : Vintage
Jeans : A.P.C.
Pochette / Clutch : C&A
Chaussures / Shoes : Kowalski