23/05/2011

Sorbet


En faisant, comme chaque année (…bon, O.K., comme chaque trimestre) le grand tri parmi le tas informe et particulièrement imposant de chaussures qui me tient lieu de « dressing shoes », je suis retombée sur ma première paire de talons.
C’est un peu notre madeleine de Proust, à moi et à beaucoup d’autres godassophiles. Nous sommes d’ailleurs nombreuses à avoir conservé ce premier gage de notre féminité, qui nous a fait répéter environ 3 627 fois, ce printemps de nos 16 ans,  « il faut souffrir pour être belle, il faut souffrir pour être belle, il faut…».
Depuis, on a pris du galon, les pansements anti-ampoule sont devenus nos meilleurs amis, on serait presque à l’aise dans des escarpins cheap et on tente même 12 cm les grands soirs. Alors quand on retrouve cette première paire, dont la tige ne dépasse généralement pas les 3 cm, souvent rose ou vernie, on ne peut s’empêcher, nostalgiques, de les réessayer. Voire même de passer une journée avec* !
* Attention, ceci n’est envisageable que si votre sens du ridicule n’est pas trop développé, ou si, plus rare, vous aviez déjà bon goût au plus fort de votre adolescence.


Top : Vintage
Jeans : A.P.C.
Pochette / Clutch : C&A
Chaussures / Shoes : Kowalski

06/05/2011

Un jour, mon sac viendra

Mysuelly, 445 €. Gné.

Proenza Schouler, 1 150 €. Ouch.


Yves Saint Laurent, 1 495 € . Arg.

04/05/2011

James Blake : déconstruction, création, kiffation!


Non, non, je ne parle pas du quoique très sexy tennisman! Le James Blake dont je veux vous parler, son truc à lui c'est plutôt la musique. 

"Le dubstep puis post-dubstep pour être précis", diront les professionnels et les mélomanes docteurs ès jargon. Un son hors du temps, mélodique et déconstruit, dirai-je moi même avec le peu de vocabulaire dont je dispose afin de vous décrire son art. Pour vous donner une idée, la pochette de son album illustre très bien ce qu'on ressent en l'écoutant... Sans le côté un peu flippant.


Dure à décrire, donc, la musique de cet Anglais visionnaire... Mais pas dure à écouter. On pourrait le croire, tant sa démarche est futuriste, quasi expérimentale. Pourtant, quand le titre "Wilhelms Scream" m'est tombé dans les oreilles, loin de me sentir dépassée je me suis sentie emportée. Emportée par tant de poésie,  par cette voix éthérée, évanescente, ce rythme étrange, entrecoupé de silences plein de sens.
Et tout l'album ("James Blake") est ainsi. "Unluck" "I Mind", I Never Learnt to Sahre", "Limit to Your Love"...heu, je voulais citer mes morceaux préférés mais je me rends compte que je suis en train de tous les écrire! Bref, à écouter religieusement et d'urgence!

    



02/05/2011

Barbatruc


Un petit look des jours bénis où il faisait tellement chaud... On était bien, hein?
Et ça ne vous a pas donné super envie de corail, de rose et de rouge?



Top : Zara
Jean : D&G
Chaussures / Shoes : Jonak
Sac / Bag : Z&V